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Grands mercis aux quatre participants du Marathon du Droit qui ont accepté de répondre à nos questions pour vous présenter ici les quatre temps de notre manifestation par quatre points de vues de quatre participants :

Mme le professeur
Hélène Hoepffner

Lorsque je me suis inscrite à l’Université après mon bac, je rêvais d’être juge d’instruction et d’étudier le droit pénal. J’ai finalement préféré le droit public et ai choisi de devenir professeur. Je ne sais pas s’il s’agit du « Plus beau métier du monde » mais il me plait toujours autant.

A propos de notre colloque « droit(s) du Bio »,
doit-on – selon vous – ou peut-on reconnaître un « droit à » l’agriculture biologique : un droit au bio ?

Je m’interroge sur la portée d’un éventuel « droit au bio » et sur les excès des déclarations d’intention du législateur/ constituant. Mais la journée du 23 mars me permettra peut être d’atténuer mes doutes.

A propos de notre pièce de théâtre (Une Vie d’Hauriou),
que vous évoque justement la figure de Maurice Hauriou ?

« Le contrat est la tentative la plus hardie qui puisse se concevoir pour établir la domination de la volonté humaine sur les faits, en les intégrant d’avance dans un acte de prévision » : cet extrait des Principes du droit public constitue la phrase d’accroche de ma thèse et continue à nourrir mes réflexions en droit des contrats publics.

Avez-vous déjà participé au Mans à une ou plusieurs éditions
précédentes des 24 heures du Droit et notamment à l’un de ses jeux ?
Qu’y avez vous fait ? Qu’avez-vous apprécié ?

J’ai participé à quatre éditions des 24 heures du Droit, en qualité d’organisatrice, de participante au colloque et de membre du jury du jeu. Je me réjouis que les 24 Heures du Droit/Mans deviennent le Marathon du Droit/Toulouse car j’aime l’idée et l’ambiance de cet évènement : un colloque, une fête (du droit) et un évènement mettant à l’honneur les étudiants pour qui nous exerçons notre métier.

Qu’attendez-vous du « Gala du Marathon »
organisé cette année dans un somptueux cinéma toulousain ?

De belles images, de beaux dialogues, une belle BO.

Mme Clara Weis,
étudiante en Licence III
& costumière théâtrale !

Je suis étudiante en troisième de licence de droit au Capitole et je compte me tourner vers un master en droit des propriétés intellectuelles. Je fais également de la couture en amateur et de l’événementiel depuis deux ans, ce qui m’a permis de participer à la préparation de la pièce de théâtre en tant que costumière.

A propos de notre colloque « droit(s) du Bio »,
doit-on – selon vous – ou peut-on reconnaître un « droit à » l’agriculture biologique : un droit au bio ?

La volonté de protéger l’environnement se montrant de plus en plus présente dans la politique et les mœurs ces dernières années, il me semble légitime que le l’agriculture biologique soit un des nouveaux sujets attirant l’attention du droit. L’agriculture reste une composante essentielle de notre société, est son évolution se doit d’être encadrée comme soutenue par le droit.

A propos de notre pièce de théâtre (Une Vie d’Hauriou),
que vous évoque justement la figure de Maurice Hauriou ?

Si Maurice Hauriou ne m’évoquait que vaguement mes cours de publique, il est devenu pour moi  au travers de la pièce une véritable figure de la puissance publique. Au-delà de sa grande contribution, il est toujours intéressant de connaître la vie et les raisons qui ont amenées un homme à devenir une référence et un symbole du droit administratif français. Aussi si vous souhaitez aussi (re)découvrir cette figure toulousaine n’hésitez pas à venir voir la pièce !

Avez-vous déjà participé au Mans à une ou plusieurs éditions
précédentes des 24 heures du Droit et notamment à l’un de ses jeux ?
Qu’y avez vous fait ? Qu’avez-vous apprécié ?

Le marathon du droit est la première édition à laquelle je participe.

Qu’attendez-vous du « Gala du Marathon »
organisé cette année dans un somptueux cinéma toulousain ?

Le Gala me semble être le meilleur temps pour clore le marathon mais également cette année universitaire. Les échanges et la bonne ambiance sont les maîtres mots de la soirée !

Mme Clémence Jambart,
coach & ancienne gagnante
du jeu de l’Unité du Droit

Bonjour, moi c’est Clémence ! J’ai 26 ans, je viens de terminer mon Master II de Droit Public à l’Université du Mans et prépare cette année un concours de la fonction publique. Vous me retrouverez au Marathon en tant que coach de l’équipe du Mans (la meilleure !).

A propos de notre colloque « droit(s) du Bio »,
doit-on – selon vous – ou peut-on reconnaître un « droit à » l’agriculture biologique : un droit au bio ?

Pour moi on vit aujourd’hui un paradoxe dans notre société : d’un côté on nous pousse à la consommation massive (et notamment de produits transformés et non bio) et de l’autre on nous démontre les bienfaits du « tout naturel ». Penchant pour le second point, j’aimerais qu’un droit au bio/ à l’agriculture biologique existe. Alors que l’on admet comme un acquis que l’agriculture biologique est meilleure pour la santé et l’environnement, il n’en demeure pas moins que, dans les supers marchés, les produits « bio » sont moins nombreux et plus couteux. Le droit au bio permettrait donc un démocratisation du bio.

A propos de notre pièce de théâtre (Une Vie d’Hauriou),
que vous évoque justement la figure de Maurice Hauriou ?

Moment de nostalgie … Je me retrouve sur les bancs de l’amphithéâtre ! Mon professeur de droit administratif (dont on taira le nom) nous en a longuement parlé. Ce nom m’évoque avant tout la ville de Toulouse et le critère de la puissance publique. Par ailleurs, il m’a été enseigné que le Doyen Hauriou était l’un des pères du droit administratif, mais qu’il existe aussi des grands-pères beaucoup moins connus et qui comptent au moins autant ! Ceci étant dit, pour qui est a proprement parlé de sa vie, j’avoue avoir peu de connaissances … Cette pièce tombe à pic !

Avez-vous déjà participé au Mans à une ou plusieurs éditions
précédentes des 24 heures du Droit et notamment à l’un de ses jeux ?
Qu’y avez vous fait ? Qu’avez-vous apprécié ?

J’ai participé à 4 des 5 éditions des 24 heures du Droit (oui je suis un peu dépendante). J’ai été joueuse (3 années) et fais partie de l’équipe organisatrice (1 année). Rien que le concept du jeu est extra… en effet, un jeu change des classique concours de plaidoirie, c’est une autre façon de mobiliser ses connaissances. Ce que j’aime particulièrement lors du jeu c’est cette ambiance surexcitée (surtout pendant la QPC pride). Enfin on rencontre d’autres étudiants, venus de contrées lointaines avec qui on partage le goût de vouloir représenter fièrement son université.

Qu’attendez-vous du « Gala du Marathon »
organisé cette année dans un somptueux cinéma toulousain ?

Avant tout une super ambiance et de la bonne musique 🙂

M. Jean-Philippe Orlandini,
doctorant le jour…

Je suis doctorant en droit public à l’université Toulouse 1 Capitole et je travaille sur les critères d’identification du domaine public. J’ai à ce titre, le plaisir d’enseigner le droit depuis plusieurs années sur Toulouse, mais aussi sur les campus d’Albi ou de Rodez et donc de partager et de transmettre avec des étudiants de divers horizons. À titre plus personnel, je suis également moniteur et initiateur de plongée. Enfin, j’ai une autre passion pour la musique et l’évènementiel qui me vaudra un rôle particulier dans l’organisation du Gala du marathon… !

A propos de notre colloque « droit(s) du Bio »,
doit-on – selon vous – ou peut-on reconnaître un « droit à » l’agriculture biologique : un droit au bio ?

Dans un contexte de construction d’un « droit à un environnement sain », s’interroger sur un éventuelle composante alimentaire est absolument essentiel. La prise de conscience relativement récente des ressources limitées offertes par la planète implique de réfléchir sur la manière de produire et de se nourrir. Le succès incontesté du « Bio » témoigne de cette volonté. Aussi, sans parler d’un « droit au bio », il me parait indispensable que le droit soit le support d’une politique respectueuse de la santé de tous.

A propos de notre pièce de théâtre (Une Vie d’Hauriou),
que vous évoque justement la figure de Maurice Hauriou ?

Au delà de la figure toulousaine, la figure de Maurice Hauriou m’évoque inévitablement la propriété publique ! Comment passer sous silence son apport pour la construction de la notion de domaine public. Malgré les nombreux contradicteurs, il parvient à faire émerger un nouveau modèle qui finira, avec le recul, par s’imposer. Je trouve le symbole fort. Il démontre avec un grand optimisme l’intérêt encore actuel des « faiseurs de systèmes » selon l’expression de Rivero face à un droit positif de plus en plus technicien.

Avez-vous déjà participé au Mans à une ou plusieurs éditions
précédentes des 24 heures du Droit et notamment à l’un de ses jeux ?
Qu’y avez vous fait ? Qu’avez-vous apprécié ?

J’ai eu la chance de connaître l’aventure des « 24h. du droit » lors des deux dernières éditions qui se sont déroulées au Mans. En tant que coach de l’équipe du centre universitaire d’Albi, ce fut une merveilleuse expérience tant au plan humain qu’universitaire. La démarche pluridisciplinaire et transversale qui préside l’esprit de cette manifestation a le mérite de s’interroger sur la manière d’apprendre et d’enseigner. Il permet aussi de relativiser les rapports entre enseignants et étudiants qui sont souvent artificiels en raison de l’institution et permettent de rééquilibrer les relations entre les différents juristes que nous sommes.

Qu’attendez-vous du « Gala du Marathon »
organisé cette année dans un somptueux cinéma toulousain ?

Mon expérience des « 24h. » m’a confirmé que le gala était une étape indispensable de cette manifestation ! La bonne ambiance qui préside l’ensemble de la journée (et de son organisation !) invite et implique de se retrouver dans ce dernier temps clairement consacré à la convivialité. De plus, le cadre offert par le Cinéma est absolument unique… Rien de tel n’a jamais été fait. Il serait donc dommage de ne pas y assister !

 

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