Pas évident de présenter en un post et quelques photos souvenir(s) ce qu’est le Marathon du Droit et ce que furent, avant lui, les cinq premières éditions des 24 heures du Droit organisés tous deux par le Collectif L’Unité du Droit et ce, avec le soutien de plusieurs Universités françaises dont les Universités du Mans, de Boulogne-sur-Mer, de Pau et des Pays de l’Adour et de Toulouse 1 Capitole ainsi que de nombreuses associations.
Pour en témoigner, nous avons donc choisi de vous montrer quelques photographies issues des différents moments festifs et/ou juridiques & festifs de ces huit premières éditions (de 2011 à 2019).
Une fête marquée par la thématique
du colloque académique
Le colloque est à chaque édition le moment le plus important de la fête. C’est lui qui inaugure la journée, en matérialise la partie la plus longue et importante et qui justifie l’organisation de la manifestation par le Collectif L’Unité du Droit.
Cela dit, l’existence d’un colloque académique, toujours en partenariat avec au moins une Université et un laboratoire de recherches juridiques, peut aussi se faire de manière festive. Par ailleurs, le thème du colloque est toujours rappelé au moins par clins d’yeux lors du jeu et du gala.
Parfois même (comme ici en 2015) le thème du colloque inspire d’autres manifestations. Ainsi, à propos des costumes « à la mode » juridique et française, le colloque a-t-il également donné naissance à un défilé de costumes juridiques et même à une exposition dont le succès a été souligné par tous ses visiteurs.
Une fête « du » Droit
& des juristes
Le premier moment de la fête juridique est donc un colloque. Cela dit, outre un défilé de mode juridique (sic), notre fête du Droit s’est souvent réalisée en musique(s). Outre le gala (par définition marqué par la danse et les sons), les 24 heures ont également organisé plusieurs concerts (notamment pendant les entractes du jeu « Qui veut gagner des Foucart? ») ainsi qu’un petit concert de chansons françaises avec M. Florian Pitot (ci-dessous) et même de l’exceptionnelle Francesca Solleville.
Une fête au prestige
devenu national
Les 24 heures du Droit n’avaient vocation originelle qu’à demeurer mancelles. Rapidement cependant, dès 2013, elles ont attiré de nombreux juristes et notamment de nombreux étudiants venus au colloque, au jeu et au gala représenter leurs Facultés de Droit ! L’événement a toujours donné lieu a une couverture médiatique locale et nationale.
Parmi les facteurs accompagnant la renommée de la manifestation, son parrainage par des juristes d’exception et de célébrité dépassant les frontières mancelles et nationales : Guy Carcassonne (2011), Robert Badinter (2013), Jean-Louis Debré (2014) et Philippe Bilger (2015). En 2013, par ailleurs le maestro Costa-Gavras nous a même fait l’honneur de sa présence et de son soutien. Il en fut de même en 2016 de Mme Brigitte Lahaie accompagnant le colloque droit(s) au(x) sexe(s) puis du chef gastronomique Jean-Luc Rabanel.
Une fête depuis l’Université
vers la Cité
Il était important aux yeux des organisateurs que la fête ne reste pas cantonnée dans les murs des Facultés. Ainsi, dès 2014, les 24 heures du Droit ont-elles investi d’autres lieux souvent en adéquation avec la thématique du colloque de la manifestation comme ici au coeur du stade de football manceau du MMArena (avec les deux professeurs co-organisateurs MM. Mathieux Touzeil-Divina & Maisonneuve). En 2015, les 24 heures du Droit se sont ainsi en partie déroulées dans une salle de spectacles et en 2016 au coeur de la vie politique mancelle : dans la salle de son conseil municipal.
Une fête où même le « jeu »
est juridique !
C’est l’une des forces de la manifestation festive des 24 heures puis du Marathon du Droit que d’avoir réussi à intégrer à chacun de ces moments même les plus ludiques ou festifs (comme le jeu interuniversitaire ou le gala) du Droit. Ici en fut-il ci-dessous lors du jeu « Qui veut gagner des Foucart » animé pour partie en 2014 par M. Jean-Baptiste Pierchon. Ci-dessous impressionnant les candidats quelques membres juridiques du jury dudit jeu (de dos & lors de la 1ère édition de 2011) !
Une fête pour toute
la communauté des juristes
Dès 2011, la 1ère édition a rassemblé 100 à 150 personnes lors de l’ouverture des travaux. En 2015 et 2016, elles étaient entre 200 et 300 au colloque et jusqu’à 500 à 600 lors du gala !
Une fête avec toute
la communauté universitaire
Une fête originellement mancelle puis toulousaine
et désormais nationale
Dès 2013, cela dit, une ville extérieure au Mans était déjà fort présente et représentée aux 24 heures du Droit : Toulouse ! On reconnaît ici aux côtés de MM. Duranthon, Boul & Touzeil-Divina, deux équipes d’étudiant.e.s venu.e.s à la 3e édition pour le colloque mais aussi pour le jeu « Qui veut gagner des Foucart ? » (équipes de l’IEP de Toulouse et de l’Université Toulouse 1 Capitole).
Une fête pendant 24 heures
(et donc toute la nuit !)
Une fête avec ses « icônes »
& ses « requérants d’habitude »
Une fête juridique avec
ses « codes »
Parmi les « codes », enfin, on trouve encore sur Internet quelques vidéos annonçant les 24 heures …. à l’instar de celle réalisée ci-dessous annonçant l’édition 2013 en pleine fureur des Harlem Shakes :
Une fête des juristes
Enfin, mais peut-être surtout, les 24 heures du Droit puis le Marathon du Droit, connaissent sûrement le succès et font revenir celles et ceux qui en ont vécu une ou plusieurs éditions car chacun.e qui y est présent.e ressent le fait qu’elles sont le fruit non d’un comité organisateur théodule ou formel mais bien d’une réelle communauté organisatrice. Les sourires se voient et ne sont pas de façade lors de ces manifestations et cela est vraisemblablement dû à la bonne humeur qui transpire de ses comités d’organisation. Y sont présents non seulement des enseignant.e.s-chercheur.e.s mais aussi – et surtout – des étudiant.e.s et des personnels administratifs. Parfois s’y joignent même d’anciens étudiant.e.s et des praticien.ne.s du Droit. C’est véritablement la fête du Droit par et pour tous et toutes les juristes. Voilà pourquoi on a voulu rendre hommage à ces figures sans lesquelles rien de tout cela n’aurait été possible pour 2018 mais aussi pour toutes les éditions précédentes.
Le pr. Touzeil-Divina, initiateur de la manifestation, remercie en ce sens toutes celles et tous ceux ayant fait vivre ou faisant vivre les 24 heures puis le Marathon du Droit.
2 Responses
[…] que traduisent son changement de dénomination. Il y s’agit évidemment toujours d’une fête du Droit destinée à la communauté des juristes (des étudiant.e.s aux praticien.ne.s) mais cette fête […]
[…] que traduisent son changement de dénomination. Il y s’agit évidemment toujours d’une fête du Droit destinée à la communauté des juristes (des étudiant.e.s aux praticien.ne.s) mais cette fête […]