Categories:

Le 1er Marathon du Droit
à la suite de cinq
« 24 heures du Droit »

a eu lieu le 23 mars 2018
à Toulouse !
En voici la présentation :

Après s’être intéressé aux droits et aux idées politiques dans les séries télévisées (2011), au(x) Parlement(s) au(x) écran(s) (2013), aux Droit(s) du football (2014), aux chansons mais aussi aux costumes « juridiques & à la française » (2015) puis au(x) droit(s) au(x) sexe(s)[1] (2016), le Collectif L’Unité du Droit – dans le cadre renouvelé des « 24 heures du Droit » devenues « Marathon du Droit » a témoigné en 2018 de son intérêt juridique pour la vie en proposant un colloque consacré au(x) droit(s) du et au « Bio ».

Sous la direction d’un comité scientifique composé de : Julia Schmitz, Stéphanie Douteaud & Dimitri Löhrer ainsi que des professeur.e.s Carole Hermon, Hélène Hoepffner & Mathieu Touzeil-Divina, nous avons invité les participant.e.s à réfléchir non seulement à l’emploi du préfixe ou du substantif « Bio » en Droit (biopouvoir, biocarburant, agriculture biologique, etc.) afin d’en interroger les multiples sens mais encore à en analyser les manifestations juridiques concrètes à travers la multitude des branches académiques. Il s’est agit d’engager la réflexion sur un ou des droit(s) « au » Bio (matinée) puis « du » Bio et ce, en s’intéressant plus particulièrement à la seule agriculture biologique. A l’heure où le « Bio » dépasse – s’agissant des produits de cette même agriculture biologique – ce qui apparaissait autrefois comme un marché « de niche » ou de « Bourgeois Bohème », la culture Bio explose et la première région de France à la pratiquer est l’Occitanie (Pyrénées – Méditerranée) où s’est tenu précisément, à Toulouse, le colloque de ce premier marathon juridique comme en écho régional au « Marathon des mots », festival international de littérature qui illumine la ville rose. Aujourd’hui, la Puissance étatique comme les collectivités publiques semblent effectivement chercher à démocratiser le « Bio » (et donc à utiliser des moyens de Droit). On pourra conséquemment regretter l’insuffisance des crédits qui lui sont affectés et au moins s’étonner des décisions récentes concernant les aides au maintien ou à la conversion en agriculture biologique. Et, alors que s’ouvre un magasin dit Bio spécialisé tous les deux jours, il était bien temps qu’un panel de juristes (universitaires mais aussi praticiens et représentants du secteur de l’agriculture biologique) se rencontrent afin de dresser – autour de la table juridique – un premier état des lieux sans pesticides ni Ogm ! Avant le retour à la terre pour tous, célébrons donc – et de conserve – le(s) droit(s) du Bio !

[1] Voyez respectivement les actes issus de ces colloques aux éditions Lgdj (2012) pour la 1ère édition ainsi qu’aux éditions L’Epitoge-Lextenso pour les suivantes (2013 à 2017).

NB : l’image de notre affiche a été confectionnée grâce aux talents de Mme Amélia Crozes, Doctorante à l’Université Toulouse 1 Capitole Institut Maurice Hauriou. De grands mercis & bravos à elle.

NB : les actes issus du colloque
sont parus et présentés
ICI

Par ailleurs,
parallèlement au Marathon
a même été organisée
une EXPOSITION
dont la présentation
est encore en ligne !

Le programme au format PDF
à jour au 13 février 2018
est toujours téléchargeable
en cliquant LA

Tags:

2 Responses

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *