De 2010 à 2016, au Mans – avec le concours de l’Université du Mans, de celle de Toulouse 1 Capitole notamment et avec le soutien de prestigieux partenaires (Assemblée Nationale, Automobile Club de l’Ouest, Chaînes parlementaires (LCP & Public Sénat), LexisNexis, France Bleue, MMArena, Chambre départementale des Huissiers, Ordre des Notaires, Barreau du Mans, Maison Bosc, etc.), l’association Collectif L’Unité du Droit a proposé un événement en trois temps et nommé les « 24 heures du Droit ». Elles se composaient d’un colloque et d’un gala précédés d’un jeu interuniversitaire faisant intervenir des étudiant.e.s et des universitaires de toute la France (quinze équipes mobilisées en 2016 dont les Facultés de Droit de Paris (II, Est, Ouest..), Boulogne, Orléans, Tours, Nantes, Rennes, Toulouse, Albi, Pau, Cergy, St Etienne, etc.).
Parmi nos prestigieux parrains des précédentes éditions, mentionnons les hauts patronages des présidents Robert Badinter, Jean-Louis Debré, Philippe Bilger & du maestro Costa-Gavras. En 2017, les « 24 heures » se sont mues en « Marathon du Droit » pour 2018.
Parfois, il est bon d’avoir quelques témoignages pour se faire une idée ! En ce sens, le présent site expose des compte-rendus de toutes les éditions précédentes des 24 heures et de leurs moments importants :
- la 1ère édition de 2011
- la 2e édition de 2013
- la 3e édition de 2014
- la 4e édition de 2015
- la 5e édition de 2016
Et ci-dessous, vous trouverez même quelques témoignages plus personnels :
« Mes 24 heures »
(témoignage)
Le comité des 24 heures du Droit est heureux de vous présenter en ligne ci-dessus un beau témoignage de nos précédentes éditions. Il a été rédigée par une « fidèle » des 24 et est une très belle introduction à nos aventures juridico-ludiques. Merci à Mme Haidoune-Gasnot (désormais membre du comité organisateur !) de nous faire ainsi partager « ses » 24 heures.
Les 24 Heures du Droit sont désormais …. une véritable institution !
Ces 24 heures, intenses et enrichissantes, le sont tant sur le plan intellectuel que sur le plan organisationnel. Il s’agit d’une réunion de personnes intéressées et intéressantes.
Participer aux 24 Heures du Droit c’est vivre, manger, dormir, penser 24 Heures du Droit. Un ancien professeur du droit de l’Université du Maine, désormais a Créteil, avait lancé la journée des 24 Heures du Droit de la deuxième édition, en la comparant aux 24 Heures du Mans. Cette comparaison est des plus vraies. Que ce soit au niveau de l’organisation préalable qu’au niveau de la journée en elle-même.
Participer a l’organisation d’une telle journée est intense, stressant. Mais ce stress est plus que productif, ce stress nous transporte dans l’unique but d’offrir une journée inoubliable. Cette pression que l’on ressent se complète par les rires, la bonne ambiance, par une entraide au sein du groupe de l’organisation. Faire partie des 24 HDD m’a ainsi permis de m’enrichir, tant au niveau humain qu’au niveau professionnel et ce, en ce qu’une telle journée ne peut s’improviser : s’organiser en devient vital ! Ainsi, découvrir l’envers du décor d’un tel évènement permet de grandir, du moins, de mon point de vue.
Cette organisation, mis a part les bons moments, provoque quelques fois des moments de doute(s), et c’est ainsi que rentre le rôle d’une personne nécessaire. Le responsable, chapeautant l’évènement, présent dans ces moments, tantôt rassurant, tantôt rappelant a l’ordre. Si ce rôle avait été assumé a moitié, il n’aurait jamais permis le bon déroulement d’une telle journée.
Au delà de l’organisation, la journée même des 24 Heures du Droit rassemble, a notre niveau, plus à une trentaine d’heures sur le qui-vive mais, personne ne se plaint de commencer à 06 heures du matin même et de ne relâcher ensuite la pression que sur les coups de midi le lendemain. Ce jour-la, malgré cette contrainte temporelle, on reste profondément dans l’objectif d’offrir une journée inoubliable aux autres (nos invités), pour le partage, par une certaine volonté altruiste. Observer que par notre travail, une unité se forme entre praticiens, étudiants, « profanes » : unis par le Droit, avec l’envie de découvrir, de s’intéresser … est unique ! Merveilleux !
Les 24 Heures permettent ainsi aux juristes de découvrir d’autres facettes du Droit, de voir ce Droit sous de nouveaux angles, et aux profanes de comprendre que le Droit reste accessible et qu’il touche des domaines aussi variés que proches de toute vie « lambda ».
Un souvenir marquant, parmi tant d’autres, fut, a la suite du Gala de la dernière édition, lors que le matin se levait doucement, et qu’avec quelqu’autres « survivants » des 24, nous nous sommes retrouvés dans le seul café ouvert a 06 heures du matin, pour, à défaut de nous servir de la bière, nous prendre un café, avant d’aller a la faculté, attendre dans la voiture, s’empêcher les uns les autres de s’endormir, pour arriver au petit déjeuner sur les coups de 08 heures. Ce sont toujours les 02 heures de battements qui sont les plus dures, on se retrouve a plusieurs dans une voiture car il faut bien se tenir chaud : fraternellement unis par nos 24 h dd !
« Mes 24 heures »
(témoignage bis)
Autre fidèle organisateur, merci à Thibault Cado de nous faire ainsi partager « ses » 24 heures.
Les 24 Heures du droit sont devenues incontournables.
Tant par leur continuité que par la variété des sujets qui y ont été abordés, les quatre précédentes éditions ont toutes quelque chose d’unique et de commun à la fois.
Ayant été à tour de rôle simple spectateur, participant au jeu de l’unité du droit, membre du comité organisateur et co-contributeur lors de la troisième édition, j’ai pu apprécier cet événement sous toutes ses facettes, et à chaque fois remarquer le formidable investissement que ces 24 heures demandent au comité d’organisation.
Chaque édition des 24 Heures du droit est unique par son sujet et par la qualité, la renommée de ses intervenants, qui à n’en pas douter ont tous été séduits par l’approche singulière de cette manifestation qui se démarque d’un traditionnel colloque (on en voit rarement se clôturer par un défilé, ou se dérouler dans un stade de football non?).
Parce qu’elles auront accompagné plus de la moitié de mes années étudiantes et qu’elles continuent de le faire en tant que tout jeune praticien, les 24 Heures du droit sont pour moi un point de repère. Comme le rappelait Sara Haidoune-Gasnot, la journée des 24 Heures permet de lier l’étudiant, le profane, le juriste qu’il soit praticien ou universitaire, dans « l’unité du droit » chère au collectif du même nom.
Alors, tenté ?
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